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Biologie de la Lumière

Photons: le langage des cellules.

Bases expérimentales de la chromato

En 1922, Alexandre G. GURWITSCH observe que les cellules d’une tige d’oignon se divisent et se multiplient pour autant que les extrémités des radicelles  soient proches d’un autre plant  d’oignons. Si l’on interpose une plaque de verre, on ne provoque plus la multiplication cellulaire. Par contre, si l’on interpose une plaque de quartz, la multiplication cellulaire reste stimulée.

 
 Le biophysicien russe, sachant que le quartz laisse passer le rayonnement ultraviolet alors que le verre ordinaire l’absorbe, en conclut que les cellules émettent un rayonnement ultraviolet qui déclenche la multiplication cellulaire.
 
 Plus tard, le lauréat du Prix Nobel de Physique 1971, Denis GABOR, a confirmé lors d’expériences minutieuses, menées avec son collègue T. REITER, dans les laboratoires Siemens à BERLIB, les résultats des recherches fondamentales de GURWITSCH.
 
 Entre temps, il a également été établi par voie expérimentale que des photons (c’est-à-dire la lumière) isolés peuvent déclencher la multiplication cellulaire.
 
 

En 1954, les Italiens L. COLLI, U. FACCHINI et leurs collaborateurs ont, pour la première fois, pu affirmer sans aucune hésitation que les embryons, de froment, de haricots, de lentilles et d’orge émettent de la lumière. Ces lumières s’étendent entre le rouge et le vert. Leur intensité est très faible : 1018 (c’est-à-dire un milliard de milliard) fois plus faible que l’intensité de la lumière du jour.

 
On appelle ce rayonnement la  “BIOLUMINESCENCE” . Ce rayonnement est comparable au rayonnement émis par les vers luisants, mais environ un million de fois moins intense que celui des vers luisants.
 
 

A partir de 1963, des articles relatant les résultats obtenus par des chercheurs russes, concernent ce sujet, paraissent dans la revue  “BIOFYSICA” , publiée également en ALLEMAGNE et traduits en langue anglaise. Le rayonnement est appelé “ LUMINESCENCE  ULTRA  TENUE” . Ils obtiennent  les résultats fondamentaux suivants :

1)   Le rayonnement  est observable chez  TOUS les organismes vivants, animaux ou végétaux (sauf les unicellulaires et les algues).

2)   Le rayonnement se produit avec des intensités  et des longueurs d’ordre variables selon les espaces.

3)   Le rayonnement augmente toujours très nettement lorsque le système biologique commence à mourir. Le signal s’évanouit avec l’entrée dans la mort.

Trois scientifiques soviétiques, S. STSCHURIN,  V.P. KAZNACHEJEU  et L. MICHAILOVA, ont confirmé par plus de 5 000 expériences que les cellules vivantes transmettent des informations par des photons (en 1981).

 
 
On peut décrire cette expérimentation simplement de la façon suivante :
-  Des cellules baignent dans une solution nutritive vivant dans deux ballons en quartz. Les récipients se touchent par la paroi. 
   Si une des cultures cellulaires est atteinte par un virus, ou empoisonnée, les cellules du récipient voisin deviennent chaque 
   fois malades et présentent les mêmes symptômes, alors qu’elles devraient être protégées de l’influence toxique des autres
   cellules par le récipient en quartz.
 
-   Si l’on utilise des récipients en verre, la deuxième colonne de cellules est protégée.
 
-  La transmission entre les deux colonnes s’effectue donc grâce à un rayonnement ultraviolet.
 
 

Ces trois mêmes chercheurs soviétiques ont mesuré le rayonnement cellulaire au moyen d’un photomultiplicateur. “Les cellules vivant normalement émettent un courant lumineux constant. Lorsqu’un virus pénètre dans les cellules, le rayonnement se modifie : augmentation du rayonnement - puis silence - puis nouvelle augmentation, puis extinction progressive  du rayonnement en ondes multiples jusqu’à la mort des cellules. Ceci rappelle les cris de douleur d’un animal”.

 
 

 En 1974, Simon  STSCHURIN, déclare : “Les cellules touchées par différentes maladies ont des  caractéristiques de rayonnement différents. Nous sommes persuadés que les photons sont capables de nous informer très tôt avant le début d’une dégénérescence pernicieuse et de révéler la présence d’un virus”.

Aujourd’hui, les scientifiques du monde entier explorent ce phénomène :
 
- En Australie, on étudie la corrélation entre cancer et rayonnement lumineux ultra-tenue.
 
- Au Brésil, des travaux fondamentaux sont menés afin de comprendre le transport de la lumière dans les cellules.
 
- En Chine, on étudie l’action de la lumière sur les cellules.
- Au Japon, des recherches essaient de faire un diagnostic précoce de cancer grâce au rayonnement cellulaire. L’équipe du
  Professeur  INABA  (Université de Tohoka) a réalisé en 1990 des clichés des biophotons de 30 personnes âgées de 2 à 80
  ans. Il a observé qu’au pourtour des blessures, les biophotons sont en moindre quantité. De même il a observé que les
  biophotons étaient retrouvés en moindre quantité dans le sang et les urines des hypertendus.
 
  C‘est la première fois que l’on peut photographier les biophotons. Jusqu’en 1990, ils étaient détectables mais non 
  photographiables.
 
- En Pologne, on a observé une différence significative entre la lumière émise par le sang de personnes cancéreuses et le
  sang de personnes saines.
 
- Aux USA, on explore la relation entre bioluminescence et vieillissement cellulaire. En éclairant les genoux, on s’est rendu
  compte également que l’on pouvait décaler les rythmes du sommeil (revue Science du 16 janvier 1998).
 
- D’innombrables travaux ont montré que, après un long voyage en avion, on récupère beaucoup mieux du décalage horaire en
  s’exposant à la lumière. Car la peau, comme la rétine, se comporte comme un photorécepteur pour l’horloge interne. En effet,
  au tout début de la vie intra-utérine,  l’embryon est constitué par trois feuillets. L’un de ces feuillet, appelé ectoderme, donne
  naissance à notre système nerveux, à nos yeux, et à notre peau. Voilà pourquoi notre peau (comme nos yeux) est sensible à
  la lumière, et que les information ainsi récoltées cheminent dans notre corps au moyen de neurotransmetteurs, c’est à dire de
  notre système nerveux.
 
- On connaît bien l’action des ultra-violets sur la peau : action bienfaitrice par la production de vitamine D et par le bronzage;
  mais action destructrice par les coups de soleil, et les cancers de la peau. On connaît bien l’action réchauffante du soleil
  grâce au rayonnement infra-rouge. Actuellement, on s’intéresse de plus en plus à l’action du rayonnement visible sur la peau,
  aux récepteurs cutanés de ce rayonnement visible, mais également à l’action de ce rayonnement visible (c’est celui employé
  en chromatothérapie). Et dans les années à venir, les crèmes protectrices seront non seulement anti-ultraviolets A et B, mais
  également anti-lumière visible, afin de ne pas créer de réaction cutanée.