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Traitement du vieillissement

« Je regrette de n’avoir pas accordé à mon corps l’importance qu’il mérite. »

 André MALRAUX.


Qu’est-ce que le vieillissement ?


C’est l’usure de nos cellules. Cette usure s’effectue par l’agression constante

de composés toxiques produits par le fonctionnement de nos cellules : on les

appelle les radicaux libres.
Les radicaux libres sont des molécules incomplètes, qui cherchent leur complémentaire

en arrachant un morceau de nos cellules : morceau de membrane cellulaire, morceau

de noyau cellulaire, ou morceau de notre capital génétique.
Nos cellules, ainsi endommagées, doivent être « réparées », sinon elles ne pourront

plus travailler correctement. C’est ce que l’on appelle « le stress oxydatif ».


Quand commence-t-on à vieillir ?


Dés notre naissance, pourrait-on dire ! Puisque nous produisons des radicaux

libres dès que nos cellules fonctionnent.
Mais surtout après nos phases d’expansion que sont l’enfance et l’adolescence.

C’est à l’âge adulte qu’il faut s’en préoccuper, et surtout après 40 ans !

Le but de la vie est la propagation de l’espèce.
Une fois le but atteint, la nature semble perdre l’intérêt pour le vivant, et le vieillissement

trouve son aboutissement.
Par corollaire, les investissements énergétiques pour maintenir les organismes

fonctionnels ne sont consentis que pour une période limitée de la vie, couvrant

la période de reproduction.

Cela explique le lien entre le vieillissement et l’âge de la reproduction.

Les animaux ayant une reproduction rapide ont une durée de vie plus courte que ceux

ayant une reproduction possible plus tardive. Certains animaux mâles meurent même

après s’être reproduits, tels le saumon, ou les souris marsupioïdes. Sans compter

la mante religieuse qui dévore le mâle après l’accouplement.


Comment notre organisme lutte-t-il contre le vieillissement ?


Heureusement, notre organisme possède un système anti-radicaux libres ! Sinon, nous serions morts quelques heures après notre naissance !
Ce système consomme des oligo-éléments (sélénium, manganèse, cuivre, etc.) et des vitamines (vitamine A, C, E, etc.) et d’autres nutriments qu’il ne synthétise pas, tels les oméga 3. C’est une des raisons pour lesquelles il est conseillé d’avoir une alimentation variée et saine, qui apporte ces oligo-éléments, vitamines et nutriments.
Par exemple, il est recommandé d’absorber un fruit ou une portion de légumes par jour, afin d’avoir les 60 mg de vitamine C nécessaires chaque jour pour le bon fonctionnement de notre organisme.
Par contre, quelle que soit notre alimentation, nous n’absorbons jamais assez de sélénium, ni de vitamine E !
De plus, le sélénium empêche les phénomènes cellulaires aboutissant à la cancérisation. Les études montrent, entre autres, que le sélénium diminue le risque de cancer du foie, réduit la mortalité par cancer de 50%, par cancer de la prostate de 70% et par cancer du colon de 65%.

Les antioxydants à dose nutritionnelle permettent, selon l’étude Suvimax (Supplémentation en Vitamines et Minéraux AntioXydants) qui a porté sur plus de 13000 personnes, d’éviter un cancer sur trois chez l’homme. Ce qui représenterait 15000 cas de cancers en moins par an, chez les hommes de 45 à 65 ans !

Nous avons également la mélatonine, qui lutte contre notre usure. Son action anti-radical libre est beaucoup plus importante que tous les autres systèmes ! Nous sécrétons la mélatonine la nuit uniquement.
La mélatonine est produite par une glande appelée glande pinéale. Voici une expérience qui prouve son action sur le vieillissement :
La glande pinéale d’un rat jeune, est remplacée chirurgicalement par la glande pinéale d’un rat âgé. Le rat se met à vieillir rapidement, et sa durée de vie est nettement diminuée.
A l’inverse, la glande pinéale d’un rat âgé, est remplacée chirurgicalement par la glande pinéale d’un rat jeune. Le rat redevient plus actif, et sa durée de vie est prolongée.

Toutes les nuits, notre mélatonine nous nettoie des radicaux libres, et nous protège de l’usure. Elle nous permet d’avoir un sommeil convenable et réparateur. La baisse de la mélatonine pourrait également expliquer la survenue de certains cancers.
Hélas, ces deux systèmes anti-radicalaires voient leur activité diminuer avec l’âge, en particulier après 40 ans.

Les membranes de nos cellules sont composées de lipides, et en particulier d’oméga 3. Notre alimentation n’apporte en général pas assez d’oméga 3 pour rendre nos cellules suffisamment résistantes à l’usure. Les oméga 3 se trouvent dans la chair des poissons des mers froides (saumon, hareng), dans l’huile de colza également. Un nutritionnel complémentaire en oméga 3 a des effets positifs sur notre humeur, notre système cardio-vasculaire et ostéo-articulaire, notre élasticité cutanée, etc.


Notre organisme peut-il réparer les lésions du vieillissement ?


Oui, dans une certaine mesure.
C’est un des rôles de notre système hormonal, entre autres.
Mais après 40 ans, en particulier, notre système de réparation

diminue : DHEA, mélatonine, pregnénolone, testostérone, œstrogène, progestérone, hormones thyroïdiennes, co-enzyme Q10, etc.
Un faible taux de DHEA accroît le risque de cancer. La prise de DHEA diminue le risque de cancer du sein et de la prostate, ralentit le vieillissement cutané, augmente la masse du calcium dans les os, diminue le risque de diabète et la résistance à l’insuline, diminue la masse graisseuse abdominale, diminue l’hypertension artérielle pulmonaire, améliore la sensation de bien-être. De plus, le risque de décès chez les fumeurs ayant un taux élevé de DHEA est sept fois plus bas par rapport aux fumeurs qui ont un taux faible de DHEA. (résultat des études du Pr Beaulieu, et diverses études internationales).
Il a été également démontré que la pregnénolone, dont le taux diminue avec l’âge, améliorait les troubles de la mémoire.


Que faire pour lutter contre le vieillissement ?


Avant tout, c’est ne pas l’accélérer !
Primum, non nocere : avant tout, ne pas nuire, disaient les anciens !
Les facteurs qui accélèrent notre vieillissement sont les agressions par le tabac, le soleil, les toxiques, l’obésité, le diabète,

l’hypercholestérolémie, une mauvaise alimentation, etc.
Notre alimentation, même si elle est équilibrée, doit être complémentée en sélénium, en vitamine E, et éventuellement en oméga 3.
Quand nos analyses montrent une diminution des composants anti-vieillissements (DHEA, pregnénolone, mélatonine, etc.),

il faut en absorber pour suppléer à notre manque.


Quand doit-on commencer à traiter notre vieillissement ?


Dès l’âge de 20 ans, ou dès la prise de conscience de notre vieillissement, il faut complémenter notre alimentation avec du sélénium, et de la vitamine E.
En effet, on ne peut obtenir qu’un ralentissement de l’usure. La vie est comme une chute libre, et on ne sait pas à quelle hauteur on se trouve : plus tôt on ouvre son parachute, plus longue et agréable sera la chute !
Après 40 ans, il faut doser sa DHEA, et la maintenir le plus haut possible.
La prise de mélatonine, de co-enzyme Q10, de pregnénolone, et des éventuels manques, diagnostiqués par prise de sang, est également nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme.
La curcumine, contenue dans le curcuma, est un puissant antioxydant qui prévient la maladie d’Alzheimer, et traite les douleurs rhumatismales.


Le traitement du vieillissement est-il onéreux ?

 
Tout dépend des doses nécessaires.
Il faut compter par exemple 1€ par jour pour deux gélules dosées à 25mg de Pregnénolone + 25 mg de DHEA.
De 4 à 5 € par mois pour les compléments en sélénium ou vitamine E.
8 € mensuels pour les oméga 3.
Quant à la prévention de la maladie d’Alzheimer par le curcuma, seulement 2€ par mois !


N’oublions pas que la vie n’a pas de seconde édition, on ne peut corriger ses erreurs à posteriori.




 

 

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